Historique


Epping fut mentionné pour la première fois en 1380 sous le nom d'Eppingen.

Epping, Heping, Heppingen, Eppein, sont les différentes variantes de ce village.

Un grand domaine aurait existé sur le territoire de la commune à l'époque des invasions germaniques et son possesseur Ebu ou Eppo serait à l'origine du nom du village.

Mais le secteur était habité bien avant cette époque. Lors du diagnostic archéologique réalisé en 1998 pour le projet de construction de la voie verte, les fouilles ont permis de découvrir la zone dit "Hottwies" : un cimetière à incinération gallo-romain.

Une villa romaine a été répertoriée en 1966 par André Goret sur le ban de Stepling, au nord du village. Une route romaine, dite la "Königstrasse", venant de Sarre-Union, longe cette villa romana. Deux autres villas sont nommées au ban dans les recherches de M. Goret : dans les sections "Loutzviller et Buchenbusch".

Une clé romaine datant du IIIème  ou IVème siècle a été trouvée par M. Daniel Chutz sur le secteur du Buchenbusch.

 

Que la section nommée Stepling était habitée est attesté par les écrits : "en 1310, les trois frères de la noblesse des Püller donnent au compte Eberhardt plusieurs maltes de grains sur les produits de la terre de Stepling".

L'historien Carl Pöllmann rajoute : "Ce nom de Stepling pourrait s'agir de l'ancien toponyme désignant le village voisin d'Epping".

 

Dans l'ouvrage "les anciens territoires de Lorraine" on peut lire : les ruines d'une Burg ne portant aucun nom, située sur le ban d'Epping, était jadis une demeure des seigneurs d'Utweiler, les murs ont été rasés et les pierres emportées. Le palace est devenu une carrière.


En 1644, le village a été détruit et ses habitants massacrés par les Suédois pendant la guerre de Trente ans. La veuve Claude Mist fut la seule à survivre à ce saccage.

Trente ans après quand vinrent les premier émigrés. Un cerisier avait poussé dans l'une des maisons sinistrées.

 

En 1736, la communauté d'Epping, fatiguée de marcher trois quarts d'heure à l'église de Volmunster, s'oblige à bâtir à ses frais une chapelle dédiée à Saint Donat.

En 1838, cette chapelle est restaurée en église.

En 1811, Urbach est réuni à Epping.

 

En 1870, le village est occupé par les allemands. En 1918 le Bezirck Lothringen est réoccupé par la France.

La deuxième guerre mondiale éclate en 1939, les habitants sont évacués vers les Charente.

En 1940, ils sont expulsés vers le Saulnois d'où ils reviennent après le 15 mars 1945, jour de la libération d'Epping par les alliés. Le village est sinistré à 98 %. Ces revenants, après six années de guerre, mirent la main à la pâte en œuvrant avec les entreprises de reconstruction, afin de créer un tout nouveau village.

 

 

Nouvelles publications sur Epping

Le livre "Mémoire de Familles d'Epping" vient d'être réédité. Il traite de l'exode et de l'expulsion des habitants d'Epping lors de la 2nde guerre mondiale (en vente au prix de 13 €).

Un nouveau livre vient compléter cet ouvrage : "Visages du passé". Véritable recueil d'informations sur notre commune, il remonte l'histoire jusqu'aux découvertes archéologiques sur le ban communal, les anciens plans du village avant guerre, et de nombreuses autres découvertes (en vente au prix de 15 €).


Ces livres sont disponibles auprès de Léonie FABER, 34 A rue de Rimling à Epping 

Tél. : 03 87 96 76 12

leonie.faber.57@gmail.com

Cérémonie du 21 août 2016

Dimanche 21 août 2016, une cérémonie a été organisée à Epping, en présence de nos amis charentais. A cette occasion, les personnalités ont procédé à un dépôt de gerbe à l'issue de la messe. Plusieurs bâtiments et rues ont également été baptisés :

l'école Nicolas Faber, maire de 1946 à 1965, conseiller général et vice-président de 1949 à 1965.

- la rue des roses s'appelle désormais "rue Joseph Brobst", maire de 1945 à 1946

- la salle André Fouchs, maire de 1965 à 1989.  

Plusieurs personnalités nous ont fait l'honneur de leur présence : M. le député honoraire Jean Seitlinger, M. le sénateur de la Moselle François Grosdidier, M. le député suppléant Alex Staub, Mme la conseillère départementale Anne Mazuy-Harter. 

(crédit photo : Marc Kirsch)

Journée de la reconnaissance - 16 septembre 2016

Le vendredi 16 septembre 2016 s'est tenue dans notre commune, une journée de la reconnaissance. M. Jean-Marc TODESCHINI, secrétaire d'état auprès du ministre de la défense chargé des anciens combattants et de la mémoire, nous a fait l'honneur de sa présence à cette occasion. Le 16ème bataillon de chasseurs était également présent. Le secrétaire d'état a procédé durant cette cérémonie à la remise de décorations. Le caporal chef Dureuil et M. Schwartz ont été décorés de la croix du combattant, et le 1ère classe Marquès, de la médaille sentinelle.

Après les allocutions de M. le maire d'Epping et de M. le ministre, plusieurs gerbes ont été déposées au monument aux morts, en présence des écoliers du village : la première par les associations patriotiques, la seconde par les élus locaux et la dernière par le secrétaire d'état, le sous-préfet et lieutenant colonel Augier. Après la minute de silence, les enfants ont entonné la Marseillaise.

Le cortège, mené par la fanfare de Schweyen, a ensuite rejoint la salle André Fouchs. La cérémonie s'est poursuivie par la décoration de Mme Ancelle Gasper et M. Roland Fruhmoltz. Ancelle Gasper a pris ses fonction au poste de secrétaire de mairie en 1990 et a été décorée de la médaille régionale départementale communale argent.

Roland Fruhmoltz s'est vu remettre l'arrêté préfectoral de l'honorariat pour ses fonctions au sein de la commune en tant que conseiller municipal et maire adjoint durant 18 ans. Félicitations à eux !